Yerstin

Salut à tous, je vous présente mon premier petit récit et je voulais savoir ce que vous en pensez.




Le son répétitif de l’eau s’échappant de la tuyauterie résonnait dans la tête de Yerstin. Le souvenir de la bataille passée restait gravé dans son cerveau et une amertume certaines l’envahissait peu à peu. La défaite face aux orks avait eu comme conséquences la perte du bastion d’armes lourdes au profit de l’ennemi. Yerstin revit encore les ombres effrayantes des gargants tirant en continue sur les défenses impériales, le ricochet des impacts de des automatik’ sur les murs, les ignobles cris des pistol’boys en manque de combats, la détresse de ses frères d’armes mourant sous la force des kikoup’. Puis l’explosion qui déchira ses tympans. Des orks voltigèrent et un trou béant dans les fortifications se fit visible. S’en suivit alors une masse ork qui paraissait infinie.

Le capitaine Yerstin n’en croyait pas ses yeux. Les visages livides de ses camarades ne le rassura guère. Les renforts Ultramarine n’étaient pas venus à temps. Plus loin le harcèlement des chassas-bomba rendait toute retraite impossible. Puis tout à coup, une lumière aveuglante apparut et une bande de blind’boys mené par un big boss se matérialisa sous ses yeux. La garde de Yerstin se fit massacrer sous la puissance offensive et le capitaine fut bientôt seul à combattre. A ce moment là le big boss hurla :
« Ch’crois kcé lui, emnelé le vou zot »
Les orks empoignèrent alors le capitaine avec une telle force qu’il crut que son bras ne tiendrait pas. Puis plus rien.

Il s’était retrouvé dans ce petit local désaffecté. L’odeur était insoutenable. Les bracelets en métal qui le retenait prisonnier causaient à ses poignets une douleur intense. La porte de la prison s’ouvrit à la volet, et le big boss suivit d’un médiko et de trois grots infirmier entrèrent. Le médiko tenait dans sa main une pince pleine de sang et une seringue aussi grosse qu’un bras dans l’autre. Les grots étaient en train de jouer avec ce qui restait d’une tête de guerrier tau.
-« Ha Ha, kes kon vou a mi d’ta leur a toi é té guss ki t’suive lâcha le big boss le regard impénétrable. Mé boys se son bien maré, a moi mint’nan. Tu va m’dir tou c’ke tu cé, Grotskrik ! »
Le médiko s’avança la bouche grande ouverte et la pince en avant. Les grots s’étaient arrêtés de jouer et ils fixaient maintenant Yerstin avec un regard maléfique dans les yeux. Le capitaine sentit ses jambes tomber. Il ne pouvait émettre aucun son. La terreur l’envahit. A côté de lui, il remarqua le cadavre avec un énorme trou dans la tempe. Il distingua aussi l’insigne impérial sur son uniforme ensanglanté…

J'aime bien le ton.
Il y a de l'imagination et tu colle bien l'univers, c'est bien.

Fait attention à certaine tournures de phrases, par exemple :

Citation :

[...] avait eu comme conséquences la perte du bastion d’armes lourdes au profit de l’ennemi. [...] "
La partie barré n'est pas necessaire car elle répète l'inforamtion donner juste avant et alourdi ta phrase.

Petit bémol quand même, fait attention à ton orthographe. Autant dans les messages une certaines tolérance est logique, autant sur un texte beaucoup moins, tu es supposé avoir pris le temps de l'écrire, de le peaufiner avant de "l'offrir aux yeux du peuple".

Y a une suite ???

Citation :

Petit bémol quand même, fait attention à ton orthographe. Autant dans les messages une certaines tolérance est logique, autant sur un texte beaucoup moins, tu es supposé avori pris el tmeps de l'écrire, de lepeaufiner avant de "l'offrir aux yeux du peuple".

J'ai cherhcé pourtant le spetites fautes mais bon...

Citation :

Y a une suite ???

Non à mon avis tu connais déjà la fin
Je vais peut-être me mettre à tout un recueil de récit de ce genre.

-destroy'

Un récit fort sympathique, bien plus agréable à lire que ce que l'on trouve généralement sur le net.

Pour les erreurs (faute ne se dit plus, parce que ce n'est pédagogiquement pas correct), la plupart sont du type que le correcteur automatique de word ne détecte pas. Il en est de même pour tes erreurs de syntaxe ou de grammaire.

Si certains ont vraiment des soucis dans la correction de leurs jets et bien je veux bien proposer mes services de temps à autre, si ce n'est pas un pavé à corriger et si c'est pour la communauté.

Ben voila, un nouveau moteur de la section récit est nait, je comte sur toi pour nous pondre une suite, j'avoue que sa apporterait une motivation et un i nteret supplémentaire au forum


Nazdreg

Arff merki

J'ai posté sur divers forum , apparement ça a fait des émules!
Ca meplaît bien d'écrire, et ça plaît aux autres aussi. Donc expérience à renouveler.

-destroy'

Voici la suite:

...

Yerstin ouvrit les yeux, sa chambre baignait dans la pénombre. Des gouttes de sueurs coulaient sur son front. Il ouvrit la fenêtre de sa terrasse et observait le ciel avec insistance. De temps à autres, une vulture passait dans les airs aussi silencieuse que le frottement du vent sur les rideaux. Le pou de Yerstin se calma peu à peu. Le rêve qu’il venait de vivre le tourmenté encore et il décida de retourner se coucher. Mais le reste de sa nuit fut agité, très agitée.

Une douleur intense dans la jambe réveilla le capitaine. Les murs avaient changé et étaient maintenant noirâtres pleins d’éclats de sang. Yerstin avait bien rêvé, mais de ce moment de calme et de sérénité dans ses appartements. IL arracha un morceau de sa chemise pour contenir l’hémorragie. L’interrogatoire des orks avait été plus qu’éprouvant pour lui et des coupures lui parcouraient tout le corps. Des échos de rires s’échappaient de la porte. Les mains du capitaine étaient maintenant libérées et il décida d’explorer la pièce. Le local était assez spacieux pour une prison, des ossements jonchés ici et là le sol et une odeur ambiante de brûlé était présente. Une faible lueur au plafond rendait invisible les coins de la pièce. Yerstin s’approcha du cadavre de l’officier impérial. Après une fouille minutieuse, il trouva un couteau de poche, une radio en mauvaise état et un pack de survie. Il décida ensuite de chercher la source de l’odeur et il aperçut une petite trappe de ventilation non loin du cadavre. Celle-ci était juste assez grande pour laisser passer un homme de taille moyenne et après avoir dévisser les boulons à l’aide de son couteau, le capitaine s’y engouffra.

Après plusieurs heures à ramper difficilement dans ce labyrinthe, Yerstin se retrouva devant un gigantesque hall où une immense armée ork était présente. Le capitaine reconnut sur une estrade en plein milieu de la foule le gros mek’. Il resta caché derrière la grille.
« On a eu lé zoms é leur machines ki pèt ?
-Ouai !
-On a eu l’batîment avec toutes lé zarms ?
-Ouai !
-Maint’nan on va conkérir toute la planète pour not’ seigneur Ghaghkull !
-Ouai, vive le boss, vive Ghazghkull !
-Tou lé zorks viendront avec nous et on détruira lé zoms !
-Waaagh ! »

L’engouement des orks était à son paroxysme et Yerstin resta longtemps à les observer hurler, jouer de leur kikoup’, tirer dans tous les sens. Les orks projetaient donc de conquérir la planète pour attirer le plus de leurs semblables et ainsi continuer leur expansion. Yerstin avait déjà entendu ces histoires de Waaagh où dit-on les orks seraient invincibles. Une telle catastrophe était déjà arriver dans le secteur en ruine d’Armaggedon et où un «exterminatus » avait été ordonné. Le capitaine avait aussi entendu parler de ce Ghazghkull, ce prophète de la waaagh dont l’impérium craint l’influence et la puissance grandissante.

Une douleur fulgurante dans la jambe rappela à Yerstin qu’il fallait à tout pris quitter cet endroit. Mais bientôt, il remarqua que toutes l’armée ork étaient en manœuvre. L’assaut final n’allait pas tarder…