IntroductionLa Waagh Gazbag a débarqué sur les mondes paradisiaques de la ceinture de Tir Ayferelh depuis maintenant plusieurs mois. La plaine des champs d’or a été transformée en une vaste zone de débarquement boueuse, continuellement piétinée par les bottes ferrées des boyz, et labourés par les véhicules evil’sunz.
Plusieurs roks se sont écrasés avec fracas au milieu des étendues d’herbes hautes, et se sont transformés en autant de repaires orks, vomissant leurs lots de guerriers impatients d’en découdre.
Au début l’inquiétude avait guetté les orks : ces mondes ne semblaient être peuplés que d’écureuils ridicules et de zoneils désarmés. Les prédictions de guerre de Malokran, le bizarboy du seigneur Gazbag, avait été remises en question, et l’ordre maintenu avec difficulté au sein de la horde par quelques mesures sociales (distribution de snotlings goût fraise, combat en arènes des mécontents, et quelques exécutions sommaires, histoire de rigoler un peu).
Mais rapidement, et après quelques habiles provocations (
) le ciel s’était rempli de vaisseaux de combats de Biel-Tan, et des forêts avaient surgis des guerriers exodites enragés, prêts à défendre chèrement leurs mondes. C’est donc le sourire aux lèvres que moururent les premiers orks, transpercés de nombreux shurikens.
Les combats faisaient maintenant rage sur tout le continent Sud de la première planète, Yiesel N’ealuz, la mélopée des roses. L’autarque Elahnnor avait réussi à habilement manœuvré les forces de la waagh en les poussant vers le val Azur, où il voulait mener le combat décisif. Des forces importantes d’exodites et des moyens lourds du vaisseau monde se dirigeait maintenant vers ce massif afin d’y prendre les orks en tenaille.
Mais pour que ce plan fonctionne pleinement, l’autarque devait s’assurer du contrôle des plateaux environnant. Aussi il avait chargé plusieurs groupes rapides de reconnaître et fortifier ces positions avant l’arrivée des orks.
Le Grand prophète Ewar Alindel s’était aussitôt porté volontaire pour accompagner cette mission. Les runes lui avaient prédit qu’il y rencontrerait nul autre que Malokran, celui par qui le malheur s’était abattu sur ces mondes paradisiaques. Non seulement il pourrait empêcher cet être néfaste de créer de nouveaux malheurs, mais en plus il aurait le plaisir de venger la perte inestimable de merveilles déjà terraformées par son peuple il y a des milliers d’années.
Malokran lui-même ne manquerait pas de se rendre à cet étrange rendez-vous. La nuit précédente, enivré par la bière de Squig et gorgé d’énergie Waagh, il avait eu une étrange vision. Gork (ou Mork) piétinait joyeusement les plateaux du val Azur, réduisant en bouillie les écureuils pitoyables de cette planète, et faisant pousser d’effroyables cris aux Eldars. L’énorme divinité ork semblait prendre un malin plaisir à déraciner de grandes pierres levées autour desquelles les Eldars se regroupaient. Mais une ombre aux oreilles pointues venait se projeter sur ce tableau attendrissant, et arrachait aux griffes du dieu des poignées entières de victimes, les sauvant ainsi de la destruction.
Un seul ork pourrait empêcher cette catastrophe : Malokran. Le Bizarboy Bad Moon savait que s’il arrivait à stopper l’ombre zoneil, il deviendrait un grand élu de Gork (ou Mork), et qu’il serait ainsi encore plus puissant. Peut être même plus puissant que Gazbag…
Le lendemain il se leva la tête dans le squig, mais bien résolu à cogner du zoneil. Il prévint en toute hâte le Seigneur Gazbag de sa sombre prédiction. Ce dernier lui donna l’ordre d’aller sécuriser les plateaux de la vallée vers laquelle la horde se dirigeait, accompagnée de plusieurs groupes evil’sunz et de la garde badmoon du shaman. On verrait bien s’il y aurait du rififi là-bas. Un avant poste ork avait été établi sur place au début de l’invasion, et sa garnison aurait peut être quelques nouvelles à donner.
Carte et objosLes hauts plateaux. On y trouve l’avant poste, vidé de toute présence, composé de trois cahutes (objectif un : 1 point de victoire), mais aussi deux antiques pierres dressées (un point de victoire chacune). Un point de victoire supplémentaire est gagné pour la neutralisation du psyker ennemi.
L’endroit est verdoyant et comprend une forêt, quelques collines et peut être un plan d’eau.
En image:
Côté gauche (vue de l'ork)
Côté droit (vue de l'ork)
ListesLes orks, en quelques mots:
- Aspro Malokran, Bizarboy akkro
- Keski Morchpa, Gromek avec CFK
- Sept Nobz avec armure lourde, 1 combi karbo et 1 pince, dans un 1 trukk
- Dix pillards
- Douze Kommandos, nob pincé
- Douze Pistolboyz dans un trukk, nob pincé
- Douze Pistolboyz dans un trukk, nob pincé
- Vingt neuf flingboyz avec 2 LR et nob pincé
- Dix grots avec fouettard
- Deux boites ki tue avec LR
- Deux Kopters
Les eldars, tout pareil:
- Grand Prophète avec malédiction
- Grand Prophète avec guide
- Conseil des Prescients, trois archontes
- Cinq arlequins avec Bouffon et Prophète de l'ombre, + baiser
- Cinq arlequins avec Bouffon et Prophète de l'ombre + baiser
- Cinq arlequins avec Bouffon et Prophète de l'ombre
- Falcon (LME)
- Dix gardiens assaut avec archonte destructeur et deux lance flamme, dans un serpent (LME/PE)
- Dix gardiens assaut et deux lance flamme, dans un serpent (LME/PE)
- Dix gardiens avec shurikanons dans un serpent (LME/PE)
DéploiementLes runes n’avaient pas menti.
Les panaches de fumée crachés par les grotesques véhicules orks étaient visibles à des lieues à la ronde, et tout indiquait qu’un groupe de combat se dirigeait maintenant vers le plateau de Val Azur. Bien qu’ayant déjà rencontré nombre de défis et bénéficié des enseignements des plus grands, le grand prophète Ewar Alindel ne put s’empêcher de ressentir un frisson d’angoisse à la perspective du combat. Les Orks étaient bestiaux et stupides, mais ils constituaient de redoutables adversaires. La rune de la Lune Rouge, rendu célèbre par le prescient Léh Golace, avait clairement indiqué que le combat à venir serait rude, et l’issue inattendue.
Alindel dissipa rapidement ces appréhensions pour se concentrer sur la bataille, et sauver le plus grand nombre de ses frères du massacre à venir.
Dès que son officier de liaison eut fini son rapport sur les forces ennemies, il ordonna à la colonne de blindés eldars de prendre ses positions de combat.
Son propre char prit place à droite du dispositif, alors qu’autour de lui les gardiens affectés à sa protection armaient et contrôlaient une dernière fois leurs catapultes shurikens. Un antigrav Falcon flottait gracieusement au centre de la ligne, abritant le petit aéropage d’archontes et l'autre prophète qui suivaient Alindel depuis maintenant plusieurs années. A l’extrême gauche, derrière la colline se trouvaient un dernier Serpent, la soute remplie de gardiens de choc.
…
La radio grésillait avec force, et Aspro Malokran dut tendre l’oreille pour bien comprendre le rapport du grot espion qui était resté dans l’avant poste :
« …Et en plus des cariotes volantes, il y a des zoneils trop bizarres. Ouais boss, encore plus bizarre que quand Lorg a mordu le dred de Loktar parcequ’il se prenait pour un squig frelon… »
Malokran interrompit sèchement les divagations du grot. Il y avait apparement un de ces étranges commandos zoneils multicolores au bout de chaque côté de la ligne eldar. Ceux là savaient bien se battre, et leurs masques étranges faisaient de jolis trophées. Les Boyz seraient contents.
Aussitôt il fit décharger une partie de son infanterie. Un groupe de trukks, placé au centre, étaient remplis de deux bandes de pistolboys, et du Gromek Keski Morchpa et ses nobz. Les pillards se placèrent sur le flanc droit pour couvrir cette zone et sécuriser une première pierre magik, gardée par un groupe de grots et une paire de boite kitu.
Il prit lui-même place dans son groupe de dingboyz, à gauche du plateau. Enfin il envoya manoeuvrer dans les bois un groupe de kopters et des kommandos, pour surprendre les zoneils sur leurs flancs. Il ignorait encore que ces derniers avaient fait de même de leur côté.
Déploiement
Tour 1Les voix des chefs de section résonnèrent dans l’esprit du Grand Prophète. Tous étaient en place, et prêts à en découdre. D’une pensée froide et tranchante Alindel ordonna l’ouverture du feu.
Le Falcon et son propre véhicule glissèrent pour se mettre face à l’avenue principale de l’avant poste, et firent cracher leurs armes sur le transport central des orks. Plusieurs tirs des puissants pulsars ricochèrent sur un champ de force bleuté, alors qu’un autre frappait la cabine de pilotage, détruisant les commandes du véhicule. Plusieurs autres tirs frappèrent la ligne ork, sans grand effet, abattant quelques boyzs. Un peu plus loin les deux groupes d’arlequins se déplacèrent légèrement pour assurer leur position autour d’une pierre eldar sur leur droite, et monter sur une colline à leur gauche.
Le gromek Morchpa riait grassement, se tapant sur la panse avec force contentement : les pitoyables kanons zoneils ne pouvaient pas passer son incroyable champ de force. C’était vraiment lui le meilleur. Il déchanta rapidement quant il se rendit compte que le chauffeur de son trukk cherchait un nouveau volant dans la boîte à squigs.
Mais peu importait finalement, car la ligne ork s’élançait partout : les boites ki tue s’arrêtèrent juste pour tirer une paire de rokkets, alors que les dingsboyz, nullement perturbés par l’explosion de la tête de trois d’entre eux "grâce" à l’akkro, s’avançaient vers l’ennemi, flanqués par un trukk. Le dernier véhicule ork fonça droit dans l’avant poste, ses passagers déchargeant joyeusement leurs bolters dans les façades. Enfin les pillards, presque surpris de ne pas avoir été décimé dès le début de l’engagement, ouvrir le feu sur le serpent qui leur faisaient face. Une grêle d’obus, de boulons, deux snots et neuf plombages dentaires s’abattirent sur le gracieux véhicule eldar, provoquant l’explosion d’un réacteur et arrachant une de ces armes. L’appareil se posa en catastrophe.
« ça manque de viande froide, on se ferait presque c**** », commenta le grot espion de Malokran, en grignotant quelques ékureuils cuits du haut de l’avant poste.
Tour 1: les trukks foncent pendant que les Eldars la jouent fond de cour.
Tour 2Alindel n’était pas satisfait du tout par l’impact de cette première salve de tirs. Les orks devaient être arrêtés au plus vite. Crispé par cette pensée, il donna des ordres statiques à ses troupes, qui maintinrent leurs positions et firent à nouveau feu de toutes leurs pièces. Un nouveau transport Serpent, arrivés prêt des ruines sur le flanc gauche, se joignit à la ligne.
Les Pillards furent cloués au sol par un déluge de feu alors que les organes de plusieurs d’entre eux étaient dispersés dans le paysage environnant. Le trukk de tête fut lui soumis à un tir intense mais, toujours protégés par le champ de force kustom, en fut quitte pour dire adieu à son artilleur, réduit de moitié par un tir de pulsar. L’hécatombe espérée n’avait pas eut lieu et la charge verte allait pouvoir avoir lieu…
Les choses allaient bien pour le moment, pensa Malokran. Bon, sauf bien sûr ses quelques débordements d’énergies, qui avaient fait sauté la tête de plusieurs camarades, ou des effets warp inutiles, mais l’essentiel était que la ligne avait bien avancé.
Le trukk des pistolboyz korsair fit un magnifique dérapage devant le Falcon, déchargeant ses guerriers hurlants, alors que le second trukk faisait pareil devant un Serpent. Mieux encore, les kommandos venaient de sortir de l’orée du bois et n’étaient maintenant plus qu’a quelques mètres des arlequins, absorbés par l’avancée des dingboyz devant eux.
Il était dit qu’ils ne danseraient plus le Lai de Beruthiel dans la salle des trônes de glace, ou ne contempleraient plus la danse des orchis. Les kommandos se jetèrent sur eux avec fureur, jaillissant des bois en hurlant, haches et bolters au poing. Un combat âpre et rapide s’en suivit. Plusieurs kommandos tombèrent dans la première vague, un mince filet de sang coulant de leur gorge ou un petit trou sanglant entre leurs deux yeux. Mais rapidement les coups des hachoirs furent trop nombreux à parer pour le ballet des lames d’argents, et les arlequins jouèrent là leur dernière scène, piétinés sous les bottes ferrés des orks.
De l’autre côté les korsairs et les pistolsboys jouèrent de la pince et du kikoup sur les antigravs eldars, le falcon devenant immobilisé, ses moteurs antigravs recouverts d’une substance verte inconnue ; alors que le Serpent se crashait au sol, débarquant ses gardiens en urgence. Derrière, le trukk des nobs redémarra enfin, son pilote ayant trouvé un nouveau volant de substitution.
« Ah bah c’est quand même plus drôle » ; commenta le grot-espion. Agitant à la manière d’une marionnette la tête d’un ékureuil rôti, il lui fit dire avec une voix de fausset « Pi je dirai bien que le meilleur est à venir, mon cher Grüki ! ».
Les Eldars serrent les fesses pendant que les pistolsboyz donnent l'assaut à leurs blindés. Au premier plan les kommandos (en métal, facile à reconnaître) surprenent les arlequins (peint en métal, également très distinguables).
Tour 3Alindel prit acte de la situation. Ses blindés étaient en piètre état : un détruit, deux immobilisés, la plupart ayant des équipements hors service. Mais son principal atout était toujours là : les orks désormais tout prêt, les sections de gardiens allaient pouvoir contre-attaquer et déverser leurs flammes vengeresses sur l’ennemi. Que Val Azur devienne leur bûcher !
Toute l’infanterie débarqua au trot des chars antigravs, armes au poing. La victoire devait être remportée maintenant ou jamais. Les deux groupes de Pistolboyzs furent pris sous des torrents de flamme, et l’un d’eux fut transformé en une seule salve en un petit de tas de cendres fumantes. Le groupe de korsairs, endurci par des années d’abordage sauvage, tenu assez longtemps pour résister aux tirs et encaisser la charge des gardiens chocs. Seul leur kaptain survécut à l’impact, mais tout à sa joie d’arracher les têtes de deux eldars à coups de pinces il ne s’en rendit pas compte.
Une nouvelle troupe d’Arlequins fit également son entrée, à quelques mètres de là où leurs frères avaient disparus. Ils entamèrent une danse de mort haineuse quand ils virent les kommandos en train de piller les corps désarticulés de leurs camarades. Leur charge balaya tous les boyzs en un enchaînement redoutable de coups, rendus visibles juste par les éclats argentés des lames et les éclaboussures purpurines de sang ork. A la fin seul restait le nobz Stiven Sigork, bien décidé à vendre chèrement sa vie.
Début du tour 3 Eldar, ça débarque dans tous les sens:
Le moment était décisif, et Aspro Malokran devait bien réfléchir pour mériter la récompense de Gork et Mork. Plus facile à dire qu’à faire quand on souffre en permanence de migraines horribles…
Le trukk esseulé des korsairs fit un dérapage et fonça droit sur le groupe de gardiens et d’arlequins qui gardait le flanc gauche des eldars, dans le but de les repousser vers les boites kitu. L’idée était bonne mais le véhicule ork tomba en panne avant d’arriver au milieu de la troupe d’eldars du Dieu Moqueur, ne réussissant que très partiellement son plan machiavélique. Au même moment les pillards ouvrirent un feu nourri sur le Serpent qui leur faisait toujours face et détruisirent ses dernières armes. De l’autre côté Aspro réussit à invoquer un pouvoir de la Waagh, et dans une terrible charge, ses dingboyz arrivèrent à contacter les arlequins engagés avec le nobz kommando. Enfin le trukk des nobz déchargea sa redoutable cargaison devant le conseil des prescients, débarqué le tour d’avant.
Une série de nouveaux corps à corps s’en suivit. Les Arlequins allèrent rejoindre les corps de leurs camarades, tombés au même endroit, en un macabre (mais très coloré…) tas de cadavres.
Le dernier korsair rendit l’âme un peu plus loin, alors que les boites ki tue chargeaient les gardiens qui accompagnaient Alindel. Les machines grots s’en donnèrent à cœur joie et, acculés entre le trukk et les marcheurs, les gardiens furent saisis de terreur et prirent leurs jambes à leurs cous. Le Grand Prophète lui-même fut emporté par le mouvement, son cœur désormais débordé par la peur et la confusion. Puisque son homologue venait de mourir avec le conseil des prescients, tranché en morceaux par les nobz, les Eldars se retrouvaient maintenant sans officier supérieur.
La bande de Malokran donne l'assaut aux arlequins:
Grüki fit le compte : l’avant poste n’était plus tenu par personne, tous les orks étant en « territoire » eldar. Une pierre était disputée entre les deux camps, et l’autre était tenue par les pillards et les grots. L’espion se risqua à regarder ces derniers et leur fit un petit signe amical à base de doigt et d’ékureuils mort.
Tour 4Selevanth avait joué les danses mineures dans de lointains royaumes monkheigs, parcouru les couloirs étranges de la Bibliothèque interdite, touché les merveilles des Anciens. Assurer le commandement de l’armée ne lui posait aucun problème, même s’il ne cherchait plus les honneurs depuis fort longtemps. Cela était vain comparé aux desseins improbables du Dieu Moqueur. Le dernier prophète de l’Ombre du champ de bataille prit le temps d’analyser la situation. Depuis la mort ou la fuite de leurs grands prophètes, les Eldars étaient encore en bonne position, mais faibles, très faibles. Il faudrait frapper juste.
Sur la droite, les gardiens chocs délivrèrent un mur de flamme sur la bande d’orks de l’infâme Malokran. Une fois de plus les deux lances flammes et le souffle destructeur de l’archonte annihilèrent une grande partie de la bande ennemie. Les gardiens dégainèrent ensuite leurs armes de corps à corps et chargèrent.
Dans la terrible mêlée qui s’ensuivit l’archonte se retrouva face à Malokran pour un duel vicieux. Encore drainé par ses migraines, le bizarboy tenta une de ses ruzs les plus éculés, le « Attention derrière toi ! ». Hélas elle n’eut pas l’effet escompté, car l’archonte se contenta de dire « Attention devant toi. » en lui plantant sa lame sorcière dans le ventre. En glissant au sol, Malokran vit tous ses camarades tombés au sol.
Quelques tirs eurent également lieu sur les nobz, pataugeant au milieu des corps des archontes, et deux d’entre eux tombèrent. Leur trukk explosa non loin d’eux, pulvérisé par les tirs du falcon immobilisé, mais aucun d’entre eux n’eut à en souffrir. Ce ne fut pas le cas de deux gardiens de chocs proche du désastre, qui furent empalés par les éclats du pare-grox.
Enfin le Serpent du Grand Prophète Alindel essaya de racheter le déshonneur de la fuite de ce dernier, en tentant une attaque de char sur les pillards qui l’avaient durement éprouvé. Les Orks ne demandèrent pas leur reste et fuirent devant le blindé, quittant bientôt le champ de bataille.
Le Gromek Morchpa était désormais le chef de la bande, Malokran faisant une crise de saturnisme prolongé, et potentiellement définitive. Il regarda fièrement ses boites kitu à une centaine de mètre, et leur fit signe d’achever les gardiens de chocs qui menaçaient encore le centre et pouvaient s’emparer de l’avant poste. Les deux boites s’avancèrent en sautillant, tels de jeunes chiots courant dans un vidéopix pour Canisquig. C’est avec le même entrain primesautier qu’elles déchiquetèrent trois gardiens, ne laissant qu’un survivant dans l’unité.
Attendri par cette démonstration d’amour filial, le mek reprit confiance et emmena ses gars vers l’objectif tenu par les autres gardiens. Ils lâchèrent sur eux une pluie de bolts, soutenus par le grofling du trukk, et abattirent deux des zoneils.
La bataille touchait manifestement à sa fin. Grüki commença à rassembler ses affaires, jumelle, pétoire, osselets et collections de doigts coupés. Voilà une bonne journée qui se termine, pensa t’il en humant à pleins poumons l’odeur du napalm.
Plus grand chose sur la table à part des chassis crâmés et des troupes en sursis...
Tour 5 et finIls ne restaient plus grand monde de debout autour de l’avant poste. Selevanth donna quelques ordres rapides pour qu’on en finisse, perdant alors de vue les objectifs d’Alindel. A moins que le Dieu Moqueur n’eut donné quelques secrètes instructions au prophète de l’ombre ? [A cinq heures du mat’, tout est possible…]. Toujours est-il que le Serpent qui avait fait fuir les pillards effectua un large virage pour revenir se positionner au milieu de l’avant poste.
Les dernières unités eldars valides concentrèrent tous leurs tirs sur le groupe de nobzs. Malgré les pertes infligées aux gardiens (Six sur dix), leur potentiel de destruction était intact, grâce à leurs [Ndr : maudits] lance flammes. Les armures lourdes et le champ de force kustom ne put sauver ces nobles combattants d’un déluge de napalms et de shurikens.
Dernière vue du champ de bataille. Sur le flanc droit les boite kitu ont fait le ménage.
L’heure des comptes avait sonné : un objectif était tenu par chaque camp, et les deux psykers étaient morts ou en fuite. Enfin, pas tout à fait : en fait un trukk ork était resté prêt de l’objectif eldar, et le contestait donc.
La bataille pour le plateau de Val-Azur se terminait donc sans véritable vainqueur, mais par un carnage qui allait augurer du reste de la guerre pour ces mondes paradisiaques.
Son baluchon sur l’épaule, grüki sauta sur une des boites kitus qui retournait gaiement vers le camp de base, et se retourna en direction de l’avant poste fumant, sur fond de coucher de soleil. Des petits bouts d’eldars et d’orks pendaient des fenêtres des bâtiments, projetés par les explosions, et avec un spectacle aussi bucolique, le grot se dit que, finalement, c’était lui l’élu de Gork et Mork.
Remerciements particuliers au camarade Mac Death, partenaire de jeu enjoué comme une boite kitu. Il saura compléter tout ce que j’ai oublié dans le rapport, notamment l’utilisation des pouvoirs d’archontes et grands prophètes.
Aucun ékureuil n’a été tué, cuit, dévoré, écrasé ou abattu plus d’une fois pour la réalisation de cette bataille.
Pour les camarades verts de l'Orkatitude, j'ajoute que je me lasse un peu de l'effet "je dois traverser la carte pour faire péter les chassis, sachant que l'équipage de ce dernier va sortir intact pour me flammer la tronche...".
Je veux donc renforcer ma capacité antichar pour faire sortir ses eldars de leurs coquilles avant l'impact.
J'hésites entre les boit kitu, de nouveaux pillards, du kopter de rab (mais je les joue affreusement mal), du véhiculé volé, du grokalibr ou du chariot kitté... bref, entre à peu prêt tout!