Bon pour me faire pardonner de mes désertions du mois dernier, je vous offre mes récits relatant d'un peu de tout autour de ma waaagh à moi...
D'abord les antécédents de mon nob flingueur...
Braglak le finô
Ou Braglak l’artiyeur, Braglak le flingueur et autres sobriquets révélant son penchant pour l’allumage à longue portée. Il porte en effet le plus souvent deux fling’ kustomisés au maximum par lui-même. Etant plus jeune, Braglak avait montré un penchant pour être mékano, mais rafistoler des véhicules ne l’intéressait pas. Tout ce qu’il voulait, c’était noyé l’ennemi sous les bastos et le bruit, comme tout bon flingboy. Contrairement à de nombreux autres nobz de la tribu des Krazeurs, Braglak appartenait déjà au clan des Yéwolvz et avait prouvé tout son talent lors notamment d’attaques impériales contre des mondes tenus par les Yéwolvz. Le fait est qu’à force de tirer comme un malade, il ne se soucie plus de ce qui se passe aux alentours, ce qui multiplie le courage de ses boyz qui voient en lui un chef charismatique et extrêmement courageux.
Alors, un jour Garbad entendit parler de lui. Sachant qu’il aurait à rencontrer de nombreux gardes impériaux sur Stalingradsky, planète sur laquelle il est retourné se quereller après la Kroisade Verte où il en avait marre d’être le pantin des gars du kaos, et la débâcle de Ia Drang, une planète se trouvant sur le chemin de Stalingradsky et où il avait décidé d’établir une base avancée mais où il s’avéra y avoir de nombreux marines. Après être parti pour l’œil de la Terreur, le Seigneur Ork avait laissé ses plus mauvais combattants, sachant que les impériaux avaient placé leurs meilleurs troupes pour protéger Cadia. Braglak en faisait parti et il se distingua néanmoins lors de combats contre les gardes impériaux défendant la périphérie de la ville. Quand Garbad se retrouva en difficulté dans Ia Drang, il appela certaines de ses troupes à venir combler les pertes subies lors des combats ravageurs dans la jungle. Avide de faire ses preuves devant son Big Boss, Braglak embarqua donc avec ses plus fidèles flingboyz. Arrivé sur place, il fit immédiatement preuve de courage, restant seul après un déluge de feu qui avait annihiler toute son escouade, mais malheureusement, Garbad ne vit pas cette marque de courage, car il est était occupé loin du champs de bataille, n’arrivant que plus tard, pour découvrir ses troupes en déroute, et deux boyz supportant le nob blessé qui ne cessait de tirer des rafales en l’air et de crier « Chui resté chef, chui pa parti ». Dès lors, Garbad ne plaça plus aucun espoir de grandeur sur ses épaules, mais le place toujours à la tête des Délourayeurs contre les frêles gardes impériaux ou les maigres Eldars.
Puis les déconvenues de mon brave toubib Tama'lou:
KEL BANDE DE CHOCHOTE !
Koudrouj’ éventra un nouveau space marine avec sa fidèle pince énergétique. Les cadavres de Dark Angels jonchaient le sol autour de lui et il cria à plein poumon son cri de guerre guttural. Ses ennemis se repliaient et son cerveau, même minuscule sentait la victoire proche. Mais, alors que le dernier Rhino évacuait les survivants de l’escouade de commandement, un vrombissement se fit entendre, suivi de tirs de bolters et de plasma : une escouade d’assaut venait aider le repli du vénérable Archiviste Dark Angel. La crasseuse mais néanmoins efficace méga-armure de Koudrouj’ le protégea des impacts de bolts, mais un jet de plasma lui perfora la cuisse, le faisant tomber. A ce moment, un des marines d’assaut se laissa atterrir en plein sur l’infortuné Big Boss qui eu juste le temps d’élever son fling’ kustom et de tirer une bastos si grosse qu’elle arracha une jambe de l’humain. Celui-ci voyant la mort proche, abaissa son épée tronçonneuse qui perfora le crâne de Koudrouj’. Celui-ci ne ressentant pas la douleur immédiatement, écrasa son ennemi sous une de ses bottes d’acier. Quelques coups de pinces plus tard, l’escouade d’assaut n’était plus qu’un tas de chairs et de plaques d’armures dispersées, mais leur sacrifice n’avait pas était vain, le reste du détachement avait pu se replier sans encombre. Koudrouj’ hurla de dépit puis tomba avec fracas sur le sol. Aussitôt, le Toubib Tama’ lou se précipita sur le Big Boss évanoui. Appelant ses assistants grots, il s’affaira à recoudre la blessure de son employeur. Mais il n’osa lui retirer une partie de sa boite crânienne pour la «mékanizé » car il savait qu’une fois réveiller, la colère du seigneur de guerre aurait été terrible. Le vieux médiko préférait réserver ces expériences aux boyz pour en faire ses gardes personnels. Une fois son travail effectué, il se releva pour partir à la recherche d’autres orks blessés.
Il trouva un premier boy dont une épaule saignait abondamment. Il sortit de sa trousse de «secours » une énorme scie avec laquelle il comptait amputer le bras de l’infortuné ork. Mais à peine son objet de mort sorti, le guerrier blessé ouvrit les yeux puis se pencha vivement sur son épaule meurtrie.
« Non cé bon ça va alé »
Tama’lou rangea son outil préféré, l’air dépité. Et à chaque fois qu’il trouvait un nouveau blessé, le même épisode se reproduisait, à part lorsque l’ork était réellement mort.
Le Toubib s’éloigna du champ de bataille au bout d’une heure de «consultation », déçu de sa journée, il n’avait encore trouver aucun sujet pour en faire un cybork et il songeait sérieusement à se barrer si cela continuer ainsi trop longtemps.
« Kel bande de chochote, pensa t il, y z’axepte même pa de s’fère coupé un bra »
Voilà pour le premier jet!