Voici un petit récit de flouffe pour présenter un peu ma Waaagh, les "Bugz boyz" et leur chef Kork Roch’.
Dites-moi ce que vous en pensez.D’humeur guerrière en se levant se matin là (comme un peu tous les matins d’ailleurs), Kork Roch’ avait décidé d’aller massacrer quelques « Tank Kimarch’ » pour se détendre l’esprit.
Ces gros insectes, très répandus sur la surface de Torkull, étaient de redoutables prédateurs.
Aussi gros et blindés qu’un charriot de guerre, ils compensaient leur lenteur par une carapace quasiment sans faille et d’énormes mandibules dont la force était capable de broyer une boit’kitu aussi facilement qu’un Ork écrase le crâne d’un gretchin.
Il enfila donc sa méga armure et se dirigea du pas lent que lui imposaient les pistons suintants de son exo squelette vers les forêts de l’ouest où se concentraient la majorité des Tank Kimarch du continent.
Au bout d’une bonne heure de marche cahotante et crachotante, il repéra enfin un nid prometteur et se mit en observation à distance afin d’estimer le nombre de bestiol’ qu’il contenait.
Il repéra bien vite que sa trouvaille était de taille moyenne : à peine plus d’une demi-douzaine d’individus composait le groupe et au moins deux d’entre eux étaient des jeunes issus de l’éclosion récente.
Déçu de n’avoir pas plus d’adversaires à se mettre sous la pince énergétique, il s’apprêtait à tourner le dos à ce combat sans panache quand un vrombissement au dessus de sa tête lui fit lever les yeux.
A peine 2 mètres au dessus de sa tête, il aperçu alors le plus gros Vol’Kipik qu’il ait jamais vu.
Bien que particulièrement gros et trapu pour un Ork (il n’était pas le boss pour rien, après tout), il aurait largement pu se servir de celui-là comme monture quand tous les autres qu’il avait essayé auparavant s’étaient complément écrasés sous son poids.
Dans le cas présent néanmoins, il n’était pas question de tenter un domptage. Il n’avait emmené avec lui aucune des fioles du Kikalm concocté par le dok, indispensable pour refreiner l’agressivité de l’insecte avant toute approche.
En outre, il était déjà trop tard : il sentit dans l’air ambiant flotter l’effluve de phéromone d’alerte que l’insecte vrombissant au dessus de sa tête venait de diffuser.
Le combat était inévitable.
Le gros vol’kipik fondit alors sur lui, son dard, d’où perlait une goutte de venin, pointé comme une lance dans sa direction.
Kork Roch’ avait déjà constaté à maintes reprises l’efficacité de ce poison organique. Il savait qu’une seule goutte pouvait terrasser un Squigoth en moins de 10mn. C’est pourquoi il ne pris pas la menace à la légère.
Il voulut se jeter de côté mais sa lourde méga armure le ralentissait terriblement et il ne put se soustraire à temps de l’attaque. Si elle était efficace contre les tank kimarch’, la méga armure était bien trop lente face à ce type d’adversaire.
Heureusement pour lui, si elle était lourde et lente, l’armure était épaisse et le dard s’arrêta sur le blindage pectoral en crissant. Du venin se mis alors à couler le long de la plaque ventrale en bouillonnant et en dégageant une fumée âcre.
Kork Roch’ répliqua immédiatement à l’aide de sa pince énergétique mais les mouvements permanents de la bestiol’ qui tournoyait autour de lui en vrombissant étaient trop rapides pour la mécanique grinçante de son armure.
Il savait bien qu’il pouvait, d’une seule rafale du gros fling’ jumelé qui équipait son bras droit, transformer son agresseur en une bouillie fumante de chairs et de chitine mais il se refusait cette option pour plusieurs raisons.
D’abord, ça n’aurait pas été drôle : le combat en aurait été écourté d’autant. Un adversaire de cette taille se devait d’être dégusté.
Ensuite, dès qu’il l’avait vu, il avait pris une décision : la tête de ce vol’kipik lui ferait le plus gros et le plus effrayant des casques qu’on ait jamais vu sur Torkull, asseyant ainsi sans contestes son statut de chef incontesté de tous les Orks de la planète. Il ne voulait pas prendre le risque de trouer son futur trophée.
Afin de compenser sa lenteur, et pour limiter les risques liés au dard de son adversaire, il décida donc d’utiliser la technique traditionnelle des Bugz Boyz contre les volants : il lui tira une salve de son fling’ dans l’aile gauche.
Le double fling’ jumelé crachat une dizaine de balles puis se tut sans explications. Une odeur de brulé et de la fumée sortant de l’une des trappes de maintenance de droite de son armure lui donna alors l’explication de ce silence : le venin n’avait pas totalement manqué son coup. En ruisselant le long des plaques de l’armure, il s’était répandu dans la trappe mal étanchéifiée et avait causé un court circuit dans le système de contrôle du bras droit.
Non seulement son fling’ était hors service, mais en plus, son bras droit était bloqué en l’air sans aucune possibilité de mouvement.
Heureusement pour Kork Roch’, la salve, bien que courte, avait atteint son objectif.
Avec une aile ressemblant à la peau d’un gretchin après une partie de Snot trapp, le Vol’Kipik s’écrasa au sol en vrombissant.
Le combat n’était pas terminé pour autant. Il était juste un peu plus équilibré : si la pince énergétique de Kork Roch’ était plus puissante que les mandibules du vol’kipik, même au sol, la mobilité et l’agilité étaient toujours à l’avantage de l’insecte.
Une fois au sol, celui-ci ne pouvait quasiment plus se servir de son dard.
Kork Roch’ de son côté, avec son fling’ hors service, n’avait plus que sa pince comme arme.
Le corps à corps s’engagea.
La principale difficulté pour l’Ork était de ne pas abîmer le précieux trophée qui, pour le moment servait de tête à son agresseur. C’est pourquoi, il laissait venir les attaques du vol’kipik, se servant parfois de son bras paralysé comme d’un bouclier, les mandibules de l’insecte se refermant alors en grinçant contre le métal de l’arme.
Il lui fallait absolument frapper à l’abdomen pour éviter d’abimer la tête. Malheureusement pour lui, la grosse guêpe ne laissait que peu voir cette partie de son corps : elle lançait des attaques rapides et se rétractait aussitôt pour réattaquer ensuite.
C’est lors de l’une de ces attaques que, voulant se protéger derrière le métal qui couvrait partiellement son bras droit, Kork Roch’ sentit une douleur fulgurante lui remonter le long du membre. Les mandibules du vol’kipik, qui avaient réussi à trouver au milieu des renforts de l’exo-armure, le bras de l’Ork, se retiraient maintenant avec un morceau du bras gros comme le poing d’un Snot.
Rendu furieux par la douleur, l’Ork fut sur le point de fracasser la tête de son agresseur mais, songeant juste à temps au look « trofor » que lui donnerais ce trophée, il se ravisa.
Cet indicent le décida néanmoins qu’il était temps de finir ce combat qui commençait à le lasser.
Il repéra donc une racine qui sortait du sol non loin de l’énorme pied gauche blindé de son armure et entrava volontairement le pied dans la racine. La manœuvre qu’il allait tenter était trop rapide pour être réalisée par l’armure seule. La gravité allait être un allié indispensable dans son plan.
Il attendit alors une charge particulièrement violente pour réaliser son attaque.
Contrairement aux coups précédents portés par l’insecte, l’Ork pivota de droite à gauche tout en appuyant de toutes les forces sur la jambe droite de son armure.
Le vol’kipik, s’attendant à trouver le bras blindé ne trouva plus que de l’air en face. Surpris par ce manque de résistance et entrainé par son élan, il continua sa course en avant alors que son adversaire, déséquilibré par son pied entravé chuta en avant tout en pivotant.
La pince énergétique s’enfonça dans l’abdomen dans un grand craquement mêlé des gargouillis que faisaient les organes internes alors qu’ils se liquéfiaient sous la formidable pression des vérins hydrauliques.
A moitié recouvert de liquides corporels plus ou moins nauséabonds, Kork Roch’ s’extirpa tant bien que mal de sous le corps agonisant de l’insecte géant et se remis debout.
Tout en décapitant soigneusement l’animal, Kork Roch’ se fit la réflexion qu’il commençait à se lasser de ces adversaires à 6 pattes. Il avait entendu dire que, sur d’autres planètes, il existait plein d’autres adversaires différents dont certains même, disaient les rumeurs, avaient des armes évoluées et des véhicules.
Cette pensée l’empli alors d’un mélange d’excitation et d’impatience : il était temps de faire la guerre.
Il rempli goulument ses poumons démesurés puis hurla un cri qui fit se terrer toutes les créatures alentours et fut entendu jusque dans l’espace proche de la planète Torkull :
« WAAAAAAAAAAGHHHHHH » (Cliquez sur la photo pour atteindre le sujet modélisme du big boss.)